L’entreprise de reconnaisance faciale Eyeinfinity vous invite à découvrir les merveilles de cette technologie... Pour le meilleur et pour le pire !

Les yeux sont-ils les fenêtres de l’âme ? 

À visages découverts est une exposition sur la reconnaissance faciale, qui se concentre sur les enjeux sociaux et politiques de cette technologie. 

La reconnaissance faciale est un outil de biométrie physique qui emploie un système d'intelligence artificielle. Elle permet d'identifier les individus et d'analyser les visages.

Cette technologie s'est développée de manière exponentielle ces dix dernières années. Elle amène des questionnements éthiques et politiques. Des associations comme La Quadrature du Net s'opposent vivement à son utilisation. Selon une enquête réalisée par le think tank Renaissance numérique et l'Ifop en 2019, si 88% des Français ont déjà entendu parler de cette technologie, seuls 18% se considèrent suffisamment informés sur la question. Il est important d'informer tous les citoyens sur cette technologie, afin que chacun soit à même de défendre ses droits et ses libertés. L'exposition À visages découverts donne les clés aux visiteurs pour appréhender l'impact de la reconnaissance faciale sur notre société. Ils sont encouragés à définir leurs propres limites et à se rendre acteur des changements de société.

L'exposition est narrée par Eyefinity, une entreprise fictive de reconnaissance faciale. Eyefinity nous présente les bienfaits de sa technologie, sur le ton enjoué d'une publicité. Le discours s'articule entre des images, des slogans et un dispositif audio, accessible par QR codes (durée : 12 minutes). Les usages proposés par l'entreprise sont de plus en plus intrusifs et dystopiques. Tous existent en France ou ailleurs dans le monde.

A la fin de l'exposition, le discours rassurant de l'entreprise est mis à mal par une parole

militante anti-reconnaissance faciale. L'audio est piraté par des activistes et laisse passer

des bruits de manifestations. Aux images publicitaires se superposent des slogans militants.

L'enjeu est de créer une expérience immersive, par le biais de la fiction et du recours à l'audio. La juxtaposition de deux discours rend le visiteur actif dans sa compréhension des enjeux. Il est invité à se positionner.

L'exposition est facilement démontable et peut donc itinérer. Elle est construite à partir de deux portants métalliques démontables, sur lesquels sont fixées des grilles de PVC souple. Les images, imprimées sur du papier et contrecollées sur du carton plume, sont posées sur la grille à l'aide de crochets. L'exposition se compose de quatre séquences, chacune occupant un pan des panneaux (surface : 1m45 x 1m). L'épilogue, explicitement militant contre la reconnaissance faciale, ne doit être visible qu'à la fin de la visite.

La forme s'adapte au lieu d'exposition. Les images peuvent même être accrochées sur une autre structure, tant que les dimensions sont respectées. Il serait intéressant de l'installer dans un espace clos et de travailler les effets de lumière pour renforcer l'immersion.

 Regarder le reportage de Loona Gros et Marion Blaise :

 

 

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Crédits :

Conception muséographique : Barbara Goblot

Contact :

Barbara Goblot, promotion Jeanne Barret. 

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