Il convient de se poser en toute honnêteté la question, car il serait naïf de croire que toutes les formations sont équivalentes, du moment qu’elles sont dispensées par une université (ou par une école privée). Si toutes promettent peu ou prou de former à des matières assez semblables, elles ne permettent pas toujours de transformer des connaissances en réelles compétences, et donc de se traduire en une insertion espérée dans le milieu culturel. Il importe de bien comparer les offres, d’interroger les professionnels, et les réseaux d’anciens étudiants.
Sans doute faut-il se poser d’abord la question de savoir si l’on veut être plutôt formé à un domaine ou être davantage polyvalent sur tous les secteurs. Si l’on veut se spécialiser à partir d’une formation plus généraliste ou approfondir sa spécialisation en bénéficiant d’aspects plus techniques, car on ne saurait dans le cadre d’un même cycle de formation à la fois découvrir largement et approfondir chacun des domaines. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix à ce sujet, mais une option à prendre en fonction de son projet professionnel et de ses envies. Certains diplômes permettent de découvrir tous les secteurs et d’aller de l’un à l’autre, mais plus superficiellement, tandis que  d’autres visent à bien appréhender la connaissance d’un milieu précis (celui du cinéma, des arts plastiques, des musées, etc.).
De même, certaines formations sont dédiées à des compétences plus restreintes (le droit culturel, la communication, l’administration, la gestion, la production, la conservation préventive, la régie, la médiation, etc.) et d’autres choisissent de couvrir tous ces secteurs en les traitant nécessairement de façon moins approfondie pour chacun d’entre eux. Là encore, c’est le projet professionnel qui déterminera le choix.

Extrait d’un ouvrage de Serge Chaumier, La Médiation culturelle, écrit en collaboration avec François Mairesse

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